Marre d’être des Cendrillons ou des Super-héros ?
Il existe en nous des ressources inépuisables et qui ne demandent qu’à être activées. Ces ressources, je les nomme énergies : elles sont aussi bien souterraines que visibles, subtiles que flamboyantes, féminines que masculines. Pour illustrer leur puissance, j’ai choisi de raconter des histoires « toutes simples » de femmes et d’hommes, inspirées de rencontres personnelles et professionnelles. Les références aux contes de fée sont juste des clins d’œil à des légendes que nous connaissons tous et qui font un peu partie de notre imaginaire commun. On y parle de peurs sans tabous, de « modèles » qui nous enferment dans des rôles d’emprunt, et de croyances ou de préjugés qui nous limitent ou nous poussent à « porter un masque ». On y voit surtout comment les énergies qui existent en chacun de nous peuvent être activées… sans baguette magique !
L’énergie vitale
L’énergie vitale est une énergie qui nous maintient en vie : elle est physique, mentale et spirituelle. Lorsqu’elle est négligée, on peut perdre ses couleurs, comme Anne dans « La solitude de Blanche-Neige » ou Marc, un super-héros fatigué de voler au secours des autres dans « Il n’y a plus d’essence dans la Batmobile ».
L’énergie instinctuelle
L’énergie instinctuelle est une force primale très puissante qui peut nous détruire quand elle se retourne contre nous, comme Lucie dans « La gentille femme de Barbe Bleue ». Mais cette énergie instinctuelle peut se manifester également de façon agressive pour protéger ou prendre le pouvoir, à l’image d’Olivier dans « La Bête et les belles ».
L’énergie d’authenticité
Être authentique, c’est parler ou agir en cohérence avec ce que nous ressentons. C’est aussi accepter nos émotions et nos intuitions. Pour son malheur, Élisa a accepté de porter « de superbes chaussures inconfortables » dans « La tentation des souliers rouges », tandis que François s’interroge sur son masque de séducteur dans « James Bond laisse tomber Meetic ».
L’énergie de l’affirmation de soi
L’affirmation de soi est en équilibre dès lors que nous sommes capables de prendre notre place, de mettre des limites et de faire nos propres choix. Joséphine cesse de vivre en retrait dans « Le pas-si-vilain-que-ça-petit-canard ». A l’opposé, Patrick va apprendre à mettre son égo de côté dans « Lancelot met son armure au clou ».
L’énergie de créativité
Cette énergie très féminine laisse parler l’intuition et les émotions. Elle s’exprime dans l’action en tournant le dos aux croyances, à l’instar de Gisèle dans « La petit marchande d’allumettes doit retrouver la flamme ». Quant à Pierre, dans « Peter Pan ne joue plus avec son ombre », il accepte d’exprimer sa part féminine pour donner plus de relief à ses réalisations.
L’énergie de la passion
L’énergie de la passion est une énergie qui permet de se mettre en mouvement et de faire aboutir un projet. Ainsi Isabelle, dans « Pas de Prozac pour la belle au bois dormant », quitte ses habitudes et ses routines pour réaliser son rêve. Christophe, lui, confond passion et obsession dans « Indiana Jones découvre la méditation ».
L’énergie du cœur
C’est une énergie reliée à l’amour. Lorsqu’elle est équilibrée, elle nous permet de nous accepter sans nous juger à longueur de journée : nous nous autorisons à nous aimer et nous n’avons plus peur d’aimer, comme Muriel la comédienne dans « Pour en finir avec Peau d’Âne » ou Daniel qui, dans « Le masque de Dark Vador », réapprend à respirer et à apprécier la vie.
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